Les coûts cachés liés à l’achat d’une propriété?
Les taux hypothécaires relativement bas ont suscité un intérêt pour le logement indépendant, en particulier chez les jeunes qui en ont assez de voir le coût de leur loyer augmenter chaque année et qui aiment l’idée d’avoir une participation – un droit de propriété – dans le lieu où ils vivent. Une résidence peut en effet constituer un actif précieux et une voie vers un avenir financier plus stable. Pourtant, les acheteurs débutants risquent d’être choqués par la somme que la propriété peut coûter.
Le coût réel de la propriété implique de nombreuses dépenses cachées en plus des versements hypothécaires mensuels. Les trois premiers coûts cachés sont incontournables. Les autres dépenses sont parfois occasionnelles et imprévisibles, ce qui ajoute du stress.
Impôts fonciers
Lorsqu’on est propriétaire, on doit payer des impôts fonciers. Ce n’est pas la banque qui calcule l’impôt foncier. C’est le département, la ville ou le secteur dans lequel la maison est située. Le paiement d’une taxe foncière – évaluée en fonction de la valeur de votre résidence – peut facilement atteindre 500 à 1 000 euros ou plus par mois.
Le taux moyen effectif à l’échelle nationale est de 1,1 % de la valeur estimée de la maison, mais il varie considérablement selon les régions et les villes, allant d’une moyenne inférieure à 0,4 % à environ 2,2 %.
L’impôt foncier est un paiement garanti à perpétuité. Bien que vous n’ayez pas grand-chose à dire sur son montant, comme pour tout impôt, il existe des stratégies pour le réduire.
L’assurance habitation
L’assurance habitation n’est pas une dépense imprévue. Les banques et les sociétés de crédit hypothécaire l’exigent avant de vous accorder un prêt, et les primes sont probablement incluses dans votre versement hypothécaire. Le plus souvent, vos primes d’assurance, comme vos impôts fonciers, sont payées à partir de votre compte bloqué.
N’oubliez pas que les primes peuvent augmenter chaque année – et c’est souvent le cas – ou si vous augmentez la couverture pour refléter la valeur croissante de votre propriété ou de vos biens.
Les éléments qui ne sont pas couverts par votre assurance peuvent vous surprendre. En général, l’assurance habitation ne couvre pas les « catastrophes naturelles », ce qui signifie que vous devrez souscrire une couverture supplémentaire contre les catastrophes telles que les inondations, les ouragans et les tremblements de terre. Même les dégâts des eaux causés par les tempêtes sont très rarement couverts par une assurance habitation de base.
Malheureusement, cette assurance supplémentaire peut être coûteuse, surtout si vous vivez dans une zone inondable. Le coût moyen d’une assurance contre les inondations est de 708 euros par an, mais les coûts varient beaucoup en fonction de la proximité de votre maison par rapport à la côte.
Inspection de l’habitation
L’inspection de la maison est un autre coût initial à assumer, mais elle peut vous faire économiser beaucoup d’argent à long terme. Vous devrez débourser entre 300 et 500 € pour une inspection qui révélera si la maison présente des problèmes ou des inquiétudes majeurs. Si l’inspection révèle des problèmes dans la maison, vous pouvez négocier avec le vendeur pour qu’il les règle ou pour qu’il baisse son prix de vente. Vous pouvez également décider de vous retirer de la vente si vous ne souhaitez pas vous occuper du problème.
Le toit
L’eau est le pire ennemi de votre maison, et l’une des principales tâches du toit est d’empêcher l’eau d’entrer. Un toit qui fuit peut causer des dommages esthétiques à l’intérieur d’une maison et, selon la gravité de la fuite, détruire les biens qui s’y trouvent, et causer des problèmes de santé ou des problèmes structurels.
La toiture est généralement endommagée lorsque les bardeaux, les soffites et les bordures de toit se détachent, se fissurent, s’envolent ou sont endommagés. Par exemple, un toit en bardeaux d’asphalte doit être remplacé tous les 15 à 20 ans.
Services publics
Avant d’acheter une maison, vous devez faire le calcul pour vous assurer que vous pouvez vous permettre plus que les paiements hypothécaires mensuels. Si vous viviez auparavant dans un appartement ou une petite maison, vous risquez d’être confronté à des factures de services publics lorsque vous emménagerez dans un nouveau logement. Vous serez confronté à une grande variété de factures de services publics, notamment :
- Électricité
- Gaz
- Eau
- Internet
- Téléphone (si vous avez une ligne fixe)
- Poubelle
L’endroit où vous vivez, la taille de votre maison et vos habitudes personnelles ont une grande influence sur le montant que vous payez pour les services publics. Pour certains de ces services, vous devez payer des frais d’installation, ce qui représente une somme considérable pour les nouveaux propriétaires.
Entretien et réparation de la maison
Malheureusement, les dépenses liées au fait d’être propriétaire peuvent vous surprendre au moment où vous vous y attendez le moins. Prévoyez un fonds d’urgence pour couvrir les coûts d’entretien de la maison et les réparations imprévues. Ainsi, vous n’aurez pas à vous inquiéter de savoir comment les payer lorsqu’un tuyau fuira ou que le climatiseur tombera en panne en plein été.
Frais de déménagement
Si vous pensez que vous pouvez fermer votre portefeuille maintenant, arrêtez-vous un instant. Une fois que vous avez conclu l’achat d’une maison, il est temps de déménager. C’est un moment excitant, mais aussi coûteux, surtout si vous devez faire appel à une entreprise de déménagement. Laissez un peu de place dans votre budget pour l’embauche d’un déménageur ou la location d’un camion de déménagement.